Ben, euh…l’écriture (c’te question !). Je travaille sans plan*, donc, pour moi, commencer un livre, c’est partir à l’aventure. Je me sens comme un archéologue de la grande époque, partant découvrir les tombes à l’instinct ou un héros pulp qui joue chaque coup sans forcément savoir ce que sera le suivant, voire même, parfois, une pionnière d’univers inconnus, lasergun dans une main, carnet de route dans l’autre. J’adore voir mes personnages interragir, découvrir comment ils vont gérer certaines situations, se dépatouiller des emmerdes (ou pas…souvent pas, en fait) et naviguer dans l’univers qui est le leur. C’est comme regarder une série à la télé, sauf que je ne suis jamais vraiment sûre que la production délivera dans les temps (ni sous quelle qualité). Alors, oui, il arrive que je me plante en beauté, que je me retrouve face à un cul-de-sac et que je doive revenir en arrière ou que je doive carrément repenser des personnages entiers parce que, dès le début, c’était la fausse bonne idée du jour et je m’y suis accrochée comme une truffe, mais qu’importe, j’aurai passé de super bons moments et, quelque part, c’est ça qui compte. Je m’amuse. Bref, en gros, ce que j’aime dans la scribouille….c’est la scribouille.
*C’est pas faute d’avoir essayé, pourtant, mais c’est comme se retrouver dans la peau d’un perso des frères Cohen : mon plan se casse la gueule dès les premières minutes et je m’enfonce de plus en plus à chaque fois que j’essaie d’y revenir. Un vrai fiasco.
Et vous ?