Un an après

Vous vous rappelez, l’année dernière, comment j’étais toute stressée, mon petit cœur au bord de l’infarctus ? le livre sortait enfin, il allait avoir des lecteurs, que penseraient-ils ? y’aurait-il du monde à cette dédicace d’autrice tout à fait inconnue d’un prix qui balbutiait encore ? Et s’ils n’aimaient pas ? si je me prenais le vent total et humiliant du rejet unanime ?

Cette année, je l’avoue, j’ai abordé la foire avec zénitude, mais j’ai quand même eu quelques pincements au cœur de ne pas avoir de nouveauté à présenter. Margaux est en friche, Laeken Rose sur le marbre, et en plus, j’ai la grippe. Une grippe qui, d’ailleurs, m’a fait craindre le pire : rater ma journée du samedi où je devais être sur tous les fronts et de tous les stands. Mais je vais trop vite. Allez hop, on rembobine jusqu’au…ben, quelques jours avant, en fait.

Oui, parce que je ne vous ai pas dit, mais « Ring Est » a fait partie de la dizaine de romans sélectionnés par la SCAM (société civile des auteurs multimédia, l’un des organismes épaulant les auteurs dans leurs collectes de droits d’auteur, mais aussi de conseils juridiques, bourses, etc) pour participer à une rencontre entre professionnels au premier jour de la foire, le jour de la Saint-Valentin donc, pour tenter de créer des « fiançailles ». Je vois déjà d’ici le grand point d’interrogation qui se peint sur vos visages. Une rencontre entre professionnels ? des fiançailles ? késako ? elle a pété une durite ou quoi, la Scribouillasse ? elle espère marier son bouquin avec quoi ? une imprimante ?  Hé hé hé, du tout ! Le mariage qui est ici espéré est plutôt celui de la plume …et de la pellicule ! Car, oui, la rencontre s’appelle « de l’écrit à l’écran », ça veut tout dire 😉 En tout, une quarantaine de scénaristes, réalisateurs et producteurs seront présents, devant lesquels nous, petits auteurs frémissants, défilerons avec l’espoir pas secret du tout de les intéresser à notre projet.

Oui, mais…on ne « pitche » pas pour un producteur de la même manière que pour un futur lecteur. Les codes du cinéma et de la télévision sont très différents de ceux de la littérature. Comment faire ? Eh bien, pour nous accompagner dans cette préparation, la SCAM avait organisé un lunch avec une scénariste, quelques jours avant la foire. Le but : nous expliquer, non pas comment présenter, mais ce que veulent entendre les acteurs de l’audiovisuel. Nos motivations d’écriture, notre univers, les thèmes abordés, l’unité temporelle, l’époque, etc. En somme, un tableau très impressionniste du livre, de façon à ce qu’ils puissent s’y raccrocher, en évaluer le budget, le potentiel et, à terme, décider s’il entre dans le panel de projets qu’ils sont prêts à soutenir. En parallèle, Valérie, mon agente de choc, m’avait à la fois prodigué ses meilleurs conseils et fourni une ribambelle de matériel pour m’inspirer.

Ouais, bon, et le résultat, alors ? t’as des fiançailles en vue ? Hola bijou ! Pas si vite ! S’il est vrai que je suis repartie jeudi avec trois-quatre cartes de visite et qu’il y a eu quelques échanges de mail, on n’en est pas encore au stade de la publication des bans. Il faut que les gens lisent le livre, réfléchissent, changent d’avis, aussi, peut-être. Bref, quoi qu’il arrive, je reste reconnaissante à la SCAM d’avoir décelé dans mon livre un potentiel cinéma (ou série) assez fort pour décider de le soutenir et le mettre en avant de la sorte devant les professionnels de l’audiovisuel. Et puis, ça m’aura permis de passer encore une mâtinée avec mon vieux pote Patrick Delperdange, apprécier le capital humour de Vincent Engel et rencontrer une autrice flamande, Herlinde Leyssens, qui venait présenter son « KongoKorset », une oeuvre à la genèse originale et dont elle a parlé avec tant de passion qu’elle m’a donné envie de la lire (j’ai donc filé à la foire l’acheter juste après, j’en ferai une critique dans les prochaines semaines – je vous en mets la couverture juste en-dessous parce que je la trouve si belle et si intrigante).

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Ouais, bon, t’as fait l’andouille devant des producteurs et tu t’es fait de nouveaux copains, mais à part ça, la foire du livre ?

Ah ben, ça a été la foire. Mais vraiment, hein. D’abord, à la soirée d’inauguration, la veille de l’ouverture officielle. Rendez-vous est pris avec Valérie, mon agente, qui profite de la foire pour réunir « ses poulains belges », à savoir, par ordre de célébrité, Paul Colize, Valérie Cohen et moi. On est donc là tous au rendez-vous pour la photo de famille :

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de gauche à droite : la Scribouillasse, Valérie Cohen, Paul Colize et Valérie Miguel-Kraak, notre agente de choc

Pourtant, de nous trois, il n’y a que Paul qui vient présenter une nouveauté, « Un jour comme les autres », chez HC Editions, dont la sortie officielle est prévue en mars, mais qui a reçu une dérogation pour la foire du livre de Bruxelles. Valérie Cohen, elle, devra attendre avril pour lancer son nouveau bébé, chez Flammarion. Quant à moi…on va dire 2020, quelque part par là 🙂

Pleine de bonnes intentions et ravie de revoir mon complice de toujours, je me précipite sur les piles de livres estampillés Paul Colize qui trônent sur le stand d’Interforum (qu’on voit d’ailleurs juste derrière nous sur la photo). J’ai toute la collection de ses oeuvres, je ne vais pas laisser passer celle-là. Allez, hop, j’aurai la toute première dédicace de ce bouquin ! je passe à la caisse et…ah ben…euh…j’ai pas mon portefeuille. Je me tourne vers Paul. Il n’a pas le sien non plus. Ah, c’est ballot, ça. Je peux vous payer avec l’application bancontact sur mon smartphone, monsieur, si vous voulez. Ah ben non, mademoiselle, on ne prend pas ça. Bon, ben…euh…tant pis…

Oui, je dois être la seule andouille au monde à partir avec un sac bourré à craquer de powerbanks (au cas où la batterie du téléphone aurait des ratés), de câbles de charge (au cas où les powerbanks auraient des ratés), d’une pharmacie presque au complet (au cas où un quidam devrait se faire amputer d’une jambe sur le pouce et qu’on manquerait de désinfectant ou anti-douleurs, plus quelques vitamines…ça ne fait pas de mal, les vitamines), d’un nécessaire de couture (pour refaire l’ourlet du pantalon devenu par conséquent trop grand, c’est logique) et même un nécessaire de coiffeur (c’est pas parce qu’on est amputé qu’on peut pas se faire joli avec des tresses et les cheveux bien peignés !) …mais sans ses papiers d’identité, son permis de conduire, ses cartes de banque et, en fin de compte, sans l’essentiel de ce qui devrait être dans un sac. Je retrouverai le disparu dans les fontes de mon vélo (ah ben voui, j’étais allée rechercher mon vélo la veille à l’atelier !). Bon, ça ne m’aura pas empêché de passer une super soirée avec Paul, son éditeur, rencontré sur le stand, et Barbara Abel qui nous a rejoint un peu plus tard. Quant au bouquin (déjà lu, prêt à être chroniqué ici, ce sera pour la semaine prochaine), je l’ai acheté le lendemain, après ma séance de « pitching », et l’ai fait dédicacer le samedi. Je ne résiste d’ailleurs pas à vous la dévoiler, d’abord parce qu’elle me ravit et, ensuite, parce que j’espère bien pouvoir lui rendre bientôt la pareille :

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Ensuite, ça a vraiment été la foire le samedi. Ce jour-là, je devais être en super forme parce que je devais assurer une présence non-stop, ou presque, de 10h30 à 18h, entre rencontre et dédicaces, sur deux stands différents. Sauf que…depuis mon retour du jeudi, j’oscillais entre conscience et fièvre totale, terrassée dans mon lit par la grippe. Ce samedi matin, je grelottais, ma voix jouait au violon écorché, mon nez ne pouvait survivre sans ses mouchoirs et je m’étouffais parfois dans des quintes de toux qui me laissaient sur le tapis. Qu’à cela ne tienne, c’est pas un virus à deux balles qui aura raison de moi ! The Show Must Go On…Kof ! kof ! kof ! aaargh ! kof ! mouche mouche ! aaaatchoum ! nan, j’y vais ! Je m’envoie un thé brûlant cul-sec, me fait une dernière inhalation eucalyptus pour aider, me gave de paracétamol avant de partir, vérifie mon stock de pastilles pour la journée et vogue la galère, va petite autrice, conduite à la foire par son chéri récalcitrant, mais impuissant face à la tête de mule que je suis.

Alors, ça s’est passé comment ? Ah ben, au gré de la grippe…

10h30 : opération café brûlant au salon des auteurs et autrices avec Emmanuèle Sandron, la traductrice de Luc Deflo, et Jean-Paul Dullers, volontaire du stand Flirt Flamand (et écrivain ! il nous a offert son livre juste après la rencontre, un petit opus qui s’appelle « Hondenleven! » – « Vie de Chien » et qui, d’après ce que j’en ai lu, a l’air d’être très drôle …en plus, le chien, Oscar, est un cocker ! vous vous doutez que, Jean-Paul lisant « Ring Est », je lui ai dit qu’il allait au-devant de quelques surprises cockériennes 🙂 ).

11h : on rejoint le stand. Un pavillon magnifique dressé dans le magasin 1, un espace destiné à la rencontre, à la lecture, à la réflexion, aussi, et dans lequel nous retrouvons Annick Capelle, la journaliste de la RTBF qui se charge de la rencontre. Petit plus, Maria, la veuve de Luc Deflo, est présente. Petite madame d’une douceur exquise, son sourire rayonne malgré les circonstances difficiles. Après tout, nous sommes ici pour discuter, notamment, du dernier livre de son mari disparu en fin d’année 2018. J’apprendrai d’ailleurs à cette occasion que Luc Deflo, qui était actif en littérature depuis près de vingt ans et comptabilisait près de 600.000 exemplaires vendus, pratiquait exactement le même métier que moi…et dans le même secteur ! Et, d’après ce que Maria m’a raconté, il semblerait que nos approches de l’écriture et de la discipline qu’elle requiert sont les mêmes !

La rencontre s’est quant à elle très bien passée. La grippe m’a accordé cette heure de répit pour que je puisse répondre à toutes les questions, sans quinte de toux, sans mouchage intempestif de nez. Il faut dire que je la tiens à carreau grâce à de l’eau que je consomme par petites gorgées et des pastilles au propolis. Cerise sur le gâteau : Annick, dont le polar n’est pas du tout la spécialité, m’a dit avoir adoré « Ring Est » et le conseiller à tous ses amis <3

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de gauche à droite : la Scribouillasse, Annick Capelle et Emmanuèle Sandron

12h : cette fois, c’est le moment dédicace. Emmanuèle et moi sommes cornaquées jusqu’au stand de boek.be où nos livres sont bien présents, en français comme en néerlandais. Nous recevons un sac avec des goodies et des tickets repas et boissons (croyez-moi, ce n’est pas toujours le cas). Je reconnais la machine ultra-professionnelle flamande et, pour la énième fois depuis le début de cette aventure dans la traduction, je me dis que j’ai vraiment de la chance d’avoir ce tout premier bouquin des deux côtés de la barrière linguistique.

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Quelques personnes affluent, une demi-douzaine de signatures en tout, ce qui est déjà énorme quand on considère que le livre est sorti il y a un an, déjà ! Et peut-être y en aurait-il eu plus si l’épidémie de grippe n’avait pas frappé la Belgique depuis deux semaines, si le temps s’était montré moins clément en ce début de journée (18 degrés en février, c’est l’été, ici) …et si je n’avais pas été prise d’une quinte de toux en pleine dédicace qui m’a forcée à quitter la table d’urgence. L’eau et les pastilles ont leur limite. Heureusement, j’ai pu me reprendre et finir la dédicace en présentant mes plus plates excuses à cette pauvre dame qui a dû assister à tout cela. A côté de cela, je harponne Michel Dufranne (bronchitique, mais présent aussi), puis Eric Russon (en pleine forme et qui n’a rien oublié du projet commun que nous avions décidé de faire à Reims). Enfin, je garde un très bon souvenir d’Emmanuèle Sandron, ma comparse de rencontre et de dédicace et j’espère pouvoir la revoir dans le futur !

13h-16h : quartier libre…ou presque. Je vais voir Paul, en dédicace, on discute un peu, je lui dis tout le mal que j’ai pensé de son bouquin (j’ai adoré, il m’a accompagné pendant ma grippe, la veille, mais chhht, je n’en dis pas plus, ce sera pour la semaine prochaine), on cause des personnages, des anecdotes, de la spécificité des auteurs belges, on embraie sur le prochain bouquin. Ma grippe, là aussi, semble m’avoir désertée. J’en profite pour pousser mon avantage et je passe jusqu’à la table de Nadine Monfils qui me dédicace son petit dernier, un Nestor Burma…dans les Marolles ! Puis, hop, je tombe sur mes potes Yves et Laurent…les facétieux auteurs de « Jeux de Mains », et Dominique, ami et collègue de longue date (les deux) et, enfin, sur Patrick Delperdange (laryngitique, mais prêt à en découdre avec ses rencontres de 15 et 16h, ces auteurs, quand même, il en faut plus pour les arrêter). A partir de là, je vais commencer à décliner…un passage au restaurant pour aller me chercher une nouvelle bouteille d’eau, je reprends un petit gramme de paracétamol, tombe à court d’eau, nouvelle quinte de toux, puis, enfin, alors que je pensais que j’allais mourir tout à fait dans l’allée principale entre les fans d’Amélie Nothomb et ceux de Yasmina Khadra, je tombe sur Laura, l’une des responsables de la foire qui, sans autre forme de procès, m’emporte jusqu’au secrétariat où elle me réapprovisionne en eau fraîche. Merci, Laura, tu m’as sauvée ! Je reprends enfin mes esprits et on papote un peu avant que je ne doive filer jusqu’à ma table où je vais entamer deux heures de dédicace à côté de Géraldine Rémy, la pétillante autrice des Secrets de la Licorne dont le succès se confirme jour après jour et c’est tant mieux, parce qu’elle le mérite amplement.

16h : Stand 333, Media-diffusion. On m’offre un café. Il est super léger, me dit-on, on doit avoir un problème avec la machine, je comprendrais que vous n’en vouliez pas. Je m’en fous, croassé-je en réponse, c’est chaud, c’est tout ce que je veux.  Je ne m’attends pas à des masses de monde. La star, cette année, après tout, c’est François avec ses « Poissons Volants ». Moi, je suis le prix de l’année dernière, y’a péremption, madame ! Pourtant, j’en vois quelques-uns qui prennent mon livre avec celui de François et se dirigent vers la caisse. Iront-ils plus loin ? je n’en saurai jamais rien, mais en tout cas, ils ne passent pas chercher de dédicace. Quelques personnes, pourtant, s’aventurent et viennent jusqu’à moi. La grippe, encore une fois, est renvoyée dans sa chambre jusqu’à ce qu’ils partent. Puis il y a le passage de mon ami Stéphane qui, en plus d’une dédicace, vient me demander une petite vidéo pour « les petits loulous ». Il faut dire que je suis marraine d’un concours de nouvelles policières pour les classes de 5ème et 6ème primaire (11/12 ans) que Stéphane accompagne d’ateliers super classes avec les élèves et professeurs. Si vous avez facebook, ça s’appelle « Les enfants mènent l’enquête » et c’est si emballant que quand Stéphane m’a parlé de son projet, j’ai applaudi des deux mains.  Par contre, je ne suis pas sûre que ma voix d’outretombe et ma visible agonie vont les inspirer à écrire…

Ensuite arrivent mes amis David et Salima, mes soutiens de toujours, qui en profitent pour faire dédicacer un petit Secrets de la Licorne auprès de Géraldine, et mon chéri, un peu inquiet et qui, au premier regard, sent bien que je vais finir la soirée au lit, à délirer et lui réclamer d’une vieille voix de Gollum scrofuleux « swaaaaaf….falgaaaaan…. » (traduisez « j’ai soif et file-moi un dafalgan », ouais, je suis très concise quand j’ai la fièvre).

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Géraldine Rémy et moi (photo odieusement piquée à Argalit qui, j’espère, ne m’en voudra pas)

A 17h, François débarque de sa rencontre autour du prix Fintro et les gens s’amoncellent devant la table. Ils sont tous là pour lui. Ca se bouscule, envahit l’espace de Géraldine, un peu du mien aussi. Bah, qu’importe. J’en suis super contente. D’abord, parce que je me rappelle trop bien ce que c’était, cette première dédicace, ce moment où tu ne sais pas trop ce qui va se passer, c’est impressionnant. Avoir tous ces gens pour le soutenir, c’est important. Ensuite, parce que ça montre que le Prix Fintro a acquis sa légitimité. Il vit dans le paysage belge, il est vu comme un vrai prix, un gage de qualité et, dans mon arrogance folle, je me dis que je ne suis peut-être pas tout à fait étrangère à ça 🙂

Rhaaa, comment elle fait de la récupération, celle-là…ouais, ben, voilà, c’est mon blog alors je dis ce que je veux, na !

Pour finir, je retiendrai de cette foire de Bruxelles 2019 le fait que, même un an après sa parution, « Ring Est » continue de vivre, on parle encore de lui, il est encore lu. Mon bébé a dépassé les statistiques de base qui prédisent aux livres une mort inéluctable après 3 à 6 mois. Peut-être l’avenir lui réserve-t-il (et à moi) encore d’autres surprises, qui sait…

Ouais, bon, ok, mais…et ta grippe ? Elle s’agrippe…

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28 commentaires sur “Un an après

  1. Avec vous, Isabelle, il n’y a plus de banalité, juste un récit à 100 à l’heure, comme parfois sur le ring, et vous un peu plus vite encore! L’aventure n’est donc pas terminée pour le bouquin! Continuez! Vous faites cela tellement bien!

  2. Et tout ce petit monde qui est reparti avec ton livre et quelques virus grippaux grâce à toi 🙂 🙂
    Bon je crois que si on veut un jour lire Laeken et Margaux on va être obligés de t’enfermer dans un couvent! 😉
    Bon courage et soigne-toi bien.

    1. non non non, ils sont au programme, avec la suite de Ring Est, d’ailleurs, que certains me réclament tant que j’ai fini par l’imaginer :). L’intérêt des maladies, remarque, c’est que…ben, du coup, on peut écrire entre deux accès de fièvre 🙂

  3. Pas pu passer à la foire cette année et, à te lire, je le regrette déjà…
    Mais au moins je n’ai pas choppé ta grippe, ça console 😉

      1. Surtout pas, Isabelle, c’est très bien comme ça !
        Simplement, il me faut trouver le temps pour lire pleinement ton article !
        🙂

  4. bon rétablissement pour la grippe !! … Et on croise les doigts pour que « Ring Est » passe de l’écrit à l’écran !!!

  5. Cornaquer ??? Kėsako ?
    C’est vraiment plaisant de te lire…
    On a l’impression d’y être !
    Grippe, sinusite, j’espère que c’est du passé, tout ça !
    😄

    1. ah ben, comme un cornac et son éléphant, quoi…
      Merciiiii
      ben….grippe, oui, mais sinusite a fait son grand retour le weekend dernier, accompagnée de sa copine intox alimentaire…woo hoo

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