182 Kilomètres – Acte III : Jette

On en arrive maintenant au dimanche et le dernier acte de ce weekend…aaah, dimanche, jour de grâce matinée, de farniente dans le canapé, avec un livre ou la télé, pyjama toute la journée et détour chez le Deli Traiteur après un coup d’oeil circonspect à un frigo vidé, lui aussi, de sa semaine de dur labeur. Dimanche, jour sacré.

Sauf quand on est une Scribouillasse ! Parce qu’alors on va même jusqu’à braver le changement d’heure et les travaux qui grèvent les alentours de la Place du Miroir pour participer à une super rencontre-déjeuner avec Michel Dufranne organisée par la très chouette librairie « Le Mot Passant » à Jette. Bon, j’avoue, entre le trajet, les travaux, les sens interdits et la recherche active de place pour garer Pikashu (c’est ainsi que nous avons baptisé la voiture), je suis arrivée sur place avec deux minutes de retard sur l’horaire…par bonheur, si Michel et mon éditeur étaient déjà bien installés, beaucoup de lecteurs avaient rencontré les mêmes désagréments que moi et mon retard est donc passé plutôt inaperçu. Mais dans ma précipitation, je n’ai pas non plus remarqué que la librairie m’avait accordé une place de choix dans leur vitrine (ce qui n’a pas échappé à mon chéri, moins pressé ou plus fin observateur que moi, par contre 🙂 )

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Au bout d’un petit quart d’heure, tout le monde a fini par prendre place, qui avec un café, qui avec un thé. Les croissants et pains au chocolat fleurissaient sur tous les plateaux, flanqués de jus d’orange fraîchement pressé…et d’un exemplaire de Ring Est que chacun couvait avec impatience. Car ils venaient à peine d’arriver, mais avaient déjà été pris d’assaut.

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C’est le moment qu’attendait Michel pour sonner le début des hostilités. Et quelles hostilités ! Un Bingo ! Oui, vous avez bien lu, il nous avait préparé un Bingo, sur base de quelques infos glanés quelques jours auparavant. En tout 24 cases : 8 sur l’écriture, 8 pour mes choix de lectures et 8 pour le bouquin/mon boulot de Scribouillasse. Vu que je suis une sacrée pipelette, on n’est jamais arrivé au bout :p, mais j’ai quand même dû répondre à quelques questions du style « qui est mon premier lecteur ? » (que j’ai aussitôt transférée à mon chéri puisque c’était de lui qu’il s’agissait), « quelle a été ma première critique ? » (idem…le privilège du premier lecteur est aussi d’être le premier critique 🙂 ), « pourquoi Bruxelles ? », « quand est-ce que je considère qu’un livre est fini ? » et quelques questions sur mes lectures (« La Belle de Fontenay », « Calcaire », « Nutshell », etc). En tout, deux heures trente d’interrogatoire en règle … avec le sourire et même quelques bons éclats de rire, évidemment !

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La matinée s’est clôturée bien après midi, avec une séance de dédicaces qui m’a réservé quelques petites surprises : quelques lecteurs qui voulaient un souvenir supplémentaire, une photo avec moi (là, je me suis vraiment sentie comme une star :D) et, surtout, la visite, presque incognito, d’un autre auteur, lui aussi bruxellois : Salvatore Minni. Et c’est ainsi qu’on s’est retrouvés à s’échanger les dédicaces 🙂

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Un final super pour un weekend qui ne l’était pas moins !

Un grand merci à Martine, Raphaël et Marco pour m’avoir invitée dans leur magnifique librairie (l’une des plus belles que j’ai vues) et à Michel pour avoir accepter d’animer la rencontre. En général, merci, merci et encore merci à tous ceux qui ont sacrifié leur repos dominical pour découvrir Ring Est.

 

8 commentaires sur “182 Kilomètres – Acte III : Jette

  1. Ton voisin de gauche lorgnait sur tes viennoiseries alors que ta voisine de droite t’a arraché la manche de ton pull !
    Journée difficile pour toi…

    1. mon voisin de droite étant mon homme, il pouvait lorgner tant qu’il pouvait, les viennoiseries étaient pour moi ! …ouais, la manche du pull, c’est très fashion, tu peux pas comprendre

      1. Oups, je n’avais pas reconnu le monsieur du tirage au sort…
        Je ne peux effectivement pas comprendre ce pull abimé…

      2. c’est parce qu’il ne l’est pas…juste que, parfois, je suis une feignasse qui ne remet pas bien son pull sur ses épaules…

  2. Ben dis donc c’est pas rien! Quel accueil!
    Va falloir t’exporter maintenant, tous les foyers belges doivent être pourvus;)

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