3. Tweety & Grosminet

— Je vais discuter avec les parents. On ne peut pas te laisser comme ça.

Les paroles de Frank me reviennent en mémoire et m’assaillent dès le lever et je sens le stress remonter en flèche dans mes veines. Je n’aurai pas de migraines, cependant. Je me suis concocté un petit cocktail remontant hier soir avant d’aller dormir. Codéine, Caféine et Sumatriptan injectable. Pas sûre que le mélange soit recommandé, mais je ne commets rien d’illégal, j’ai des prescriptions ! Pour tout dire, j’aime mes médecins comme j’aime mes mecs : par groupe de trois, dans des villes différentes et persuadés d’être le seul et l’unique. Ça les rend plus malléables et ils chouinent moins face à mes demandes. Pensez donc, ils ne me voient qu’une fois tous les trois mois dans leur salle d’attente, du coup, quand je me pointe avec ma tronche en berne, ça fait pitié et ils se fendent d’une ordonnance fissa, rédigée sur un coin de table sans même attendre que je m’installe. À trente euros la minute, je dois être leur patiente la plus rentable. De quoi apaiser un peu leur juste colère s’ils découvraient le pot-aux-roses. Quoique, tant que l’ordre des médecins ne vient pas fourrer le pif dans nos affaires, je ne pense pas qu’ils se poseraient des masses de questions existentielles sur ma consommation médicamenteuse. Quant à l’authenticité de notre relation, elle se résume à trois petits billets rouges glissés le long d’un sous-main aux armes d’une société pharmaceutique quelconque. Carpe diem, comme dirait l’autre. Les médecins sont parfois de ces putes.

De mon point de vue, la fin justifie les moyens, parce que mon cocktail, il marche du tonnerre : l’ouvrier qui faisait du zèle à forer dans ma tête s’est arrêté dans les minutes qui ont suivi la prise. Depuis, c’est le calme absolu et je me sens lucide comme jamais. Une vraie machine à raisonner. Amandine, ma coloc’, me sortirait encore que ça n’est pas bon pour mes reins et que je le paierai cher au final, mais, vraiment, à vingt-six ans, j’ai encore le temps d’y penser, non ? Et puis, j’ai une confiance aveugle en la médecine. Pas comme elle.

Amandine.

Merde, ça va bientôt faire un an, maintenant, et sa mère n’est toujours pas venue rechercher ses affaires. Elle ne viendra jamais, je pense. Elle a eu son pognon, c’est tout ce qui a jamais compté pour elle. Le reste, elle s’en cogne. Surtout que les maigres possessions de sa fille rapporteraient à peine de quoi se payer un déjeuner au Lunch Garden. Le pire, c’est qu’elle a eu le nez creux, la mère Legas, elle a saisi le bon moment. Parce que ça a été un sacré bordel, cette histoire, et même si La 12 a raqué sans moufter, qu’elle s’est saignée à blanc au point qu’on a cru qu’elle devrait mettre la clé sous le paillasson, y’en a beaucoup qui attendent encore le règlement des dernières tranches. Au début, je trouvais ça indécent, cette manie de foutre des étiquettes sur tout, même la vie humaine. Maintenant, je ne m’étonne même plus qu’on en négocie les modalités de paiement. La vie de votre gamin, vous voulez qu’on vous la paie en un coup, ou étalée sur vingt ans ? Le plan d’apurement niveau épique. La cerise sur le gâteau funéraire. Mon sens de la décence évolue chaque jour. Mais jusqu’où repousseront-ils les limites ?

J’ai rangé sa brosse à dents et sa trousse de toilettes avec ses trophées de danse dans un petit carton à la cave. J’ai gardé ses robes à fleurs et ses talons hauts, parce qu’on a la même taille. Qui sait, peut-être qu’un jour, je les mettrai. Les DVD et les livres, eux, je les ai déjà tous compulsés. On n’avait pas vraiment les mêmes goûts, ça m’a permis d’élargir mon horizon de connaissance. Et confirmer, si besoin était, qu’Amélie Nothomb, Marc Levy et Eric-Emmanuel Schmitt me laissent, au mieux, indifférente. Je ne suis jamais allée rechercher ses effets personnels à l’hôpital. Ils ont dû rester dans son casier jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle stagiaire.

Les premiers jours, sans elle, ça a été dur. Je lui avais dit de ne pas y aller, que c’était de la télé-poubelle, mais elle ne m’a pas écoutée. C’était son moment de gloire. Je la vois encore, deux jours avant son départ, à essayer de me convaincre.

— Tu pourras me suivre à l’écran, ma belle. Ou sur le streaming. Ce sera comme si on était ensemble.

Je n’avais pas répondu. J’étais trop furieuse pour entamer la discussion. Trop déçue, aussi. Alors j’avais préféré passer ma colère sur le pavé de bœuf qui saignait encore dans mon assiette. J’y plantais les dents avec férocité, déchirant la chair tendre et dorée qui me fondait dans la bouche. Une attention d’Amandine. Elle savait que j’adore ça. Elle avait tout préparé, jusque dans les moindres détails. J’ai les larmes qui me montent rien que d’y penser. Salope.

— De toute façon, avait-elle continué en forçant la dose d’engouement, tu n’as plus besoin de moi maintenant. Regarde-toi !

Elle avait raison, bien sûr, et je savais depuis le début que notre arrangement n’était que temporaire, mais j’avais espéré. Supposé. Pensé. Quelle naïveté ! C’était tacite et personne n’avait jugé utile d’ouvrir le sujet, cependant je considérais notre cohabitation comme établie à durée indéterminée. La voir arriver à son terme si tôt et de façon impromptue ne me convenait pas du tout et j’en ressortais avec l’impression glumole d’avoir été trahie.

— Tu sais quoi ? avais-je craché, mauvaise. Je vais tellement bien que si tu pars, je me fais sauter le caisson !

C’était faux, juste une tentative désespérée et stupide pour la retenir. Je suis la dernière personne qui se résoudrait au suicide. Je le sais, cette occasion-là s’est déjà présentée et j’ai décliné l’invitation. Pourtant, les circonstances étaient bien pires. Je l’aurais fait que personne n’aurait trouvé ça bizarre ou incompréhensible. Amandine n’était pas dupe. Elle savait tout ce que ma menace avait d’idiot et d’irraisonné, mais l’idée de me retrouver seule après tout ce temps me pétrifiait de peur et j’étais prête à tous les extrêmes pour la garder près de moi.

— Margaux…

Maintenant que j’y pense, c’était la même intonation que mon frère, hier. Ça me coupe net toutes réminiscences. De toute façon, le reste de l’histoire est passé à la postérité. Amandine n’a rien voulu entendre et elle y est allée quand même. Quinze minutes à l’écran et une éternité à bouffer les pissenlits par la racine. Partie au faîte de sa gloire. Ça lui fait une belle jambe d’avoir ça sur son CV, maintenant.

Je me décide enfin à quitter la sécurité de ma couette et je traîne la patte jusqu’à la cuisine pour me préparer un café. Noir. Sans sucre. Je déteste ça, mais c’est encore ce que j’ai trouvé de mieux pour évacuer les brumes de sommeil encore accrochées à mes basques, le matin. La machine vibre et grince et un fin filet de jus de chaussette se déverse dans la tasse. L’arôme envahit la cuisine et percole jusque dans le salon et le couloir de nuit. Le temps de remplir la tasse et il aura atteint la salle de bains et les chambres. C’est le seul aspect du café que j’apprécie, une des seules raisons pour lesquelles je continue à me gaver de cette décoction infernale qui me crispe toute la tuyauterie et me fait grimacer jusque dans l’estomac. Voire plus loin. Dès que j’en renifle les effluves, ça me fait comme une réaction en chaîne dans le cœur et dans la tête. Migraine, contrariété, tristesse, désespoir, tout s’envole. Au moindre parfum de torréfaction, je me sens comme une chatte gourmande devant un pot de crème. Excitation, désir, joie, bien-être. Le bonheur pur arabica. Souvent, je me dis que si le breuvage se rapportait au humage, je n’en serais jamais arrivée là.

L’ordinateur, une vieille tour de récupération, trône près de la télé. Je n’ai ni la place ni l’argent à consacrer à un bureau, alors je fais avec ce que j’ai. La fonction crée l’organe et, ma foi, une télé est avant tout un écran LCD.  Un câble HDMI, un clavier sans fil et le tour est joué. Je veux profiter le moins possible de la générosité de mes parents. Elle est à double tranchant. Ils donnent d’une main pour mieux reprendre de l’autre. Leur kif, c’est le contrôle. Sur ma vie, sur mon corps, sur moi, cette entité inconnue et bizarroïde à laquelle ils ne comprennent pas un iota. Avant, je pensais que je les manipulais, je leur lâchais un peu la bride en échange de cadeaux. L’appart. De quoi le meubler. Des fringues, de la bouffe, des bouquins. Ad libitum. Ad nauseam. Je suis devenue accro. Consumériste. Je collectionnais les trucs, les bazars, les machins. Tous les gadgets nouveau cri. Les collections été, hiver et même les « spécial soldes ». C’était mon fix, il suffisait de mendier un brin et le portefeuille parental s’ouvrait comme par magie. Tout ça pour la modique somme de  un ou deux sermons, quelques remontrances, une demi-douzaine de repas familiaux et le réaménagement intégral de mon agenda à leur seul bénéfice. J’ai vite compris qu’à ce jeu-là, je me ferais toujours baiser. Je me suis sevrée. À la dure, la seule manière que je connaisse. La seule qu’on m’ait jamais enseignée. J’ai coupé les ponts et balancé tout le superflu. Tyler Durden[1] aurait été fier de moi.

J’allume la tour et je m’installe dans le canapé. J’en ai pour quelques minutes avant que mon zinc soit chaud et prêt à l’emploi. C’est pas un foudre de guerre, l’animal, et il ne surfe plus depuis longtemps. Il rame. Un désespoir de gamer, même plus bon à jouer à Candy Crush, et quand je fais une recherche, j’ai l’impression qu’il fouille lui-même toutes les archives papier pour me trouver ce que j’ai demandé. Je n’ai pas d’argent pour m’offrir autre chose, alors j’ai décidé de voir ça d’un œil philosophe : il m’apprend la patience.

Je n’ai pas aimé la menace voilée de mon frère. Il me rappelle trop à quel point ma liberté est fragile. Précieuse. Et sous-exploitée. Parce qu’en fait, à bien y réfléchir, Frank a raison, il est temps que je fasse quelque chose de ma vie. En l’état, je ne sers à rien, pas même à entretenir ma propre déchéance. Je stagne depuis trop longtemps, si longtemps même que j’en ai oublié le compte. C’est mieux ainsi, je suppose, car je n’aime pas trop laisser mon esprit vagabonder dans ces eaux troubles. Plus je remonte dans mon passé et plus je sens l’étau se resserrer sur ma poitrine, jusqu’à transformer mon souffle en un fin filet d’air qui siffle en se frayant un chemin jusqu’aux poumons. Je risque d’y laisser la peau si je pousse trop loin, alors j’abandonne. De toute façon, ce qui est fait est fait, ça ne sert à rien de remuer cette vase. Il faut continuer à avancer et arrêter de se retourner.

Ma liberté est inutile si elle n’est pas mise à profit. Certes, c’est une interprétation très libre des paroles de mon frangin, mais à tout prendre, si elle me convient, tant mieux. Après tout, le but est que je me « ressaisisse », que je me « reprenne en main », non ? Qu’est-ce que ça peut faire si ce n’est pas, comme ma parfaite petite fourmi de frère, en gravissant cette bonne vieille échelle qui les fait tous mouiller dans leurs open spaces vitrés ? Il n’avait qu’à être plus spécifique s’il voulait être tout à fait compris.

J’ai eu l’idée pas plus tard qu’en allant faire pipi, juste après le lever. Je n’en ai pas parlé jusqu’ici parce que vessie et intestins font paraît-il mauvais genre. On n’est pas censés aborder cette facette de l’humain dans un bouquin. En fait, tout ce qui est pulsion naturelle fait mauvais genre : la pisse, la merde, la morve, le sperme. Jusqu’aux postillons qui font se glousser de gêne la basse-cour dans les pièces de Fabrice Luchini. Allez comprendre. Comme si l’humain avait si honte des résidus de sa nature qu’il les enfermait sous silence et ne les sortait qu’une fois l’an, pour faire rire les gamins. Enfin, sauf le sperme, bien sûr. Ça ne fait rire que les adultes, ça. Et encore, pas toujours. Bref, j’ai eu l’idée sur le trône. C’est prémonitoire, comme endroit.

J’ai vu l’effet que j’ai produit sur la foule, hier. Ça n’a pas duré, c’est vrai, mais l’espace d’un clin d’œil, j’avais une bonne centaine de personnes autour de moi à applaudir et m’acclamer pour la dérouillée verbale que je faisais subir à ces messieurs de l’Ambassade. Si j’avais mieux géré, j’aurais peut-être pu faire passer un vrai message. Ils étaient prêts, cuits à point, il ne me restait plus qu’à faire couler la sauce dans leurs oreilles bienveillantes et tout à moi acquises. C’est ainsi qu’on fait tomber des empires, paraît-il. Le battement d’ailes du papillon. La fronde de David contre ce bon vieux Goliath surpuissant. Il suffit de savoir viser juste.

Des messages à faire passer, maintenant que j’y pense, j’en ai à la pelle.  Pas toujours des plus opportuns ou pertinents, certes, mais dans un premier temps, je m’en fous qu’ils le soient. Je veux juste créer ma base d’auditeurs. Mes followers. Une fois qu’ils seront bien accrochés, je reverrai la ligne éditoriale pour y intégrer le contenu que j’aurai jugé utile. En douceur, histoire de ne pas brusquer mes ouailles, et en gardant toujours ce qu’il faut pour les maintenir bien au chaud dans mon giron. Avec un peu de chance, tous ceux que j’aurai attirés avec mes conneries finiront par s’intéresser aux sujets plus sérieux. Car oui, c’est décidé, je vais faire quelque chose de ma vie. Quelque chose qui les laissera sur le carreau, tous autant qu’ils sont. Frank. Mes parents. Ils verront de quoi je suis capable. Puisqu’il faut « réussir » pour être quelqu’un et puisque le respect ne se mérite qu’au sommet, dans leur monde étriqué. Parce que j’en ai déjà assez fait et qu’ils en ont assez vu. Qu’il faut que change. Oh, ça, oui, je vais changer ! Ils vont être surpris, chez les Masson. Margaux 2.0, ça va s’appeler, et elle sera partout, tout le temps, à leur claquer son succès sous le nez à chaque instant. Qu’ils le veuillent ou non, je serai là. Quand ils allumeront la télé ou le poste de radio, quand ils ouvriront le journal ou la porte de leur maison. Sur les abribus, dans les kiosques, en bannière sur la page d’accueil de leur browser Internet. Jusque dans l’isoloir où ils accomplissent, quand on le leur demande, leur devoir civique en toute confidence.

Parce que cette fois, je me lance. Sans filet ni harnais, sans même le plus petit tract ou pamphlet. Objectif : 10, rue de la Loi. Ouais, rien que ça. S’imaginer au siège du gouvernement alors qu’on chie sur le trône, c’est plutôt cocasse. C’est cependant bien ce que j’ai en tête d’accomplir. Après tout, si l’autre blondasse à bedon a pu arriver à la tête de la première puissance mondiale, pourquoi n’aurais-je pas mes chances avec son trou à rats ?  J’ai beau regarder, dans ce monde, pour réussir en politique, nul besoin d’être éloquent orateur ou homme de conviction. Quelques millions ou un joli nom et le tour est joué. Je n’ai ni l’un ni l’autre, mais ça ne me fait pas peur. On a déjà vu pire. Diantre, on peut même réussir sans présenter de programme ! Quelques phrases-choc griffonnées sur une serviette de table font l’affaire, à qui sait les beugler avec assez de force. Les tambouriner à grands coups de poing sur un pupitre. Les psalmodier en antienne à chaque meeting et les asséner en bouclier pour défausser le débat. Adieu, joutes spirituelles et duels truculents entre fins escrimeurs de la langue, cette époque-là est désormais révolue. Vous n’impressionnez plus personne. Même pire, votre finesse, votre intelligence, inspirent le mépris. On vous ostracise, on vous moque, vous raille, vous brocarde et vous ridiculise. Tout se modernise, mon petit vieux, faut te recycler. Maintenant, on vit à cent à l’heure, on n’a plus ni le temps ni l’envie de t’écouter déblatérer pendant des heures sur le pourcentage du PIB ou le chômage de longue durée. Merde, même un film, c’est devenu trop long. On est obligé de les couper en tranches et d’en faire une série. On a la capacité de concentration d’un gamin de trois ans. Ton programme, il nous le faut pré-mâché, pré-digéré, infographié, en icônes 3D auto-expliquées. Rédigé au format twitter. 140 caractères, smileys compris. Abbréviations autorisées.

Oui, il est temps d’amener un peu de sang frais et de repenser l’échiquier. Balancer un bon coup de pied dans la fourmilière. Aller faire le ménage dans le panier de crabes. David s’en va-t’en guerre. T’are ta gueule, Goliath ! Tu vois papa, tu vois maman, c’est quand même plus noble, comme vocation, que celle de lécher le cul d’un directeur bedonnant quatorze heures par jour.

Reste plus qu’à trouver le tremplin pour faire le saut de l’ange. Ce n’est pas si simple, mais j’ai mon idée. Trump. Après tout, si j’en suis là, aujourd’hui, c’est un peu grâce à lui. Le battement d’ailes flasques du Trumpissime a foutu un sacré bordel dans mon nid de vipères. Elles sont toutes bien réveillées, maintenant, les crochets gonflés à bloc de venin, prêtes à passer à l’attaque. Il me montre la voie, avec sa touffe paillasse. Je me fais une promesse. Elle me fait mal au bide rien que d’y penser, mais je la tiendrai : Ma victoire, je la lui dédierai, à ce vieux salopard dégueulasse.

Je pianote et mes doigts volent sur le clavier tandis qu’à l’écran, mon nouveau compte se construit, de cases cochées en champs déclarés. Enfin, je peux passer à l’action et en l’espace d’une demi-seconde, mon alter-ego prend vie de l’autre côté de la matrice. Je clique sur le bouton enter et contemple longuement le petit message qui s’affiche dans un petit cadre pressé en sandwiches entre deux plus importants :

Margaux Masson @tweetylafronde – 1 min

So long, Donnie, and thank you for the switch[2].

[1] Personnage de Fight Club, de C. Palahniuk. Référence à son « The things you own end up owning you. It’s only after you lose everything that you’re free to do anything »

[2] Allusion au « So long and thank you for the fish », célèbre phrase issue du Hitchhiker’s Guide to the Galaxy (H2G2) de Douglas Adams et jeu de mot sur la signification de « switch » qui peut à la fois vouloir dire changement, réorientation, mise en marche (interrupteur). Un lecteur pourrait comprendre soit « Salut, Donnie, et merci pour le changement » (par rapport aux Démocrates) ou « Salut, Donnie, et merci pour m’avoir remise en marche » (qui est ici l’interprétation réelle de Margaux)

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